La vaccination est l’un des principaux moyens d’éviter la propagation des maladies infectieuses, et de limiter les symptômes cliniques.
Le but du vaccin est de stimuler la production d’anticorps spécifiques contre le virus ou bactérie responsable de la maladie sans pour autant déclencher la maladie (seul un virus inactif ou un composant seul du virus est injecté).
Ainsi, lors d’un contact ultérieur avec le virus, le système immunitaire sera plus efficace grâce à une défense spécifique déjà présente contre le virus.
Ces anticorps spécifiques ayant une durée de vie limitée, et pour aider le système immunitaire à la production de cellules mémoires, il est nécessaire de répéter les injections. Chaque vaccin à donc nécessairement besoin de son protocole de primo-vaccination spécifique puis ses rappels, afin d’avoir une protection efficace toute la vie du cheval.
L’immunité collective (le nombre d’animaux vaccinés), permet de limiter la propagation de maladies infectieuses au sein de la population. Il est donc nécessaire de vacciner l’ensemble de l’effectif afin de limiter au maximum la dispersion d’une maladie et de diminuer significativement les symptômes cliniques.
La vaccination commence dès l’âge de 6 mois et durant toute la vie de l’animal. Il ne faut pas oublier de vacciner les animaux jusqu’à leur fin de vie; étant plus fragiles, les vieux chevaux sont les cibles privilégiées des virus et maladies.
Les chevaux ont des dents qui continuent à pousser tout au long de leur vie. Les dents de la mâchoire supérieure et la mâchoire inférieure n’étant pas parfaitement alignées, leur usure est inégale, créant ainsi des pointes que l’on appelle « les surdents ».
L’enjeu de la dentisterie est un enjeu de santé, puisqu’un cheval qui mastique mal peu perdre du poids,
mais aussi un enjeu sportif, puisque les chevaux qui présentent des entraves à la mastication peuvent présenter des douleurs des muscles masticatoires, qui peuvent donner des douleurs des muscles cervicaux voire dorsaux ; des maux de tête ; des défenses dans la bouche pour se placer ou s’incurver…
L’examen dentaire est recommandé une fois par an. Il n’est pas synonyme obligatoirement de râpage dentaire, mais sert aussi à vérifier l’absence de diastèmes à l’origine d’inflammations de la gencive, l’absence d’inflammations de la pulpe, l’absence de caries, le bon équilibre de la table dentaire.